Le titre, c’est la première chose que lit le décideur dans votre proposition commerciale… et normalement, ce n’est pas la dernière. Pour rendre vos titres percutants, assurez-vous toujours qu’il remplisse les trois objectifs suivants.
C’est la raison d’exister d’un titre. Votre lecteur est pressé et doit donc trouver immédiatement le contenu qui l’intéresse. Les titres et les contenus doivent être cohérents. Quoi de plus déstabilisant pour un lecteur de trouver une liste de sous-traitants dans un paragraphe intitulé « Nos engagements RSE » (oui, ça arrive !) ? Par ailleurs, l’intitulé du titre doit être suffisamment clair : les titres vagues et passe-partout sont à remplacer par des titres précis et concrets. En bref, un titre est un panneau indicateur de l’information qui facilite la vie de votre lecteur débordé.
Un titre efficace doit être centré sur le client, pas l’entreprise qui répond à l’appel d’offres. A la lecture des titres, votre lecteur doit immédiatement comprendre le bénéfice qu’il va tirer de votre proposition. Vos titres ont de grandes chances d’être lus (contrairement au reste de votre offre…), les utiliser comme vecteurs de messages-clés est une bonne stratégie.
Par exemple, une formulation comme « Notre service après-vente disponible 24h/24 et 7j/7 » est beaucoup plus efficace que « Le service après-vente ». Les points forts de la proposition sont ainsi immédiatement perçus, même lors d’une lecture en diagonale.
Vous pouvez aller beaucoup plus loin dans l’exercice du « teasing », grâce à des intitulés ouvertement accrocheurs qui captent l’attention. La presse en ligne a bien compris les techniques pour « faire du clic », pourquoi ne pas s’en inspirer, avec des titres comme « 5 bonnes raisons de nous choisir » pour la synthèse décisionnelle, « Découvrez pourquoi ils nous font confiance » pour les témoignages clients, etc.
Soigner vos titres, c’est maximiser vos chances d’être lu et de sortir du lot. Prenez donc le temps nécessaire pour qu’ils soient le reflet de votre implication et de votre valeur ajoutée.